90% des volailles de chair biologiques sont élevées et abattues en filières organisées principalement dans le Grand Ouest de la France mais aussi en Auvergne et dans le Sud-Ouest de la France. Le marché est centré sur le poulet de chair qui représente près de 95% du cheptel.
Depuis les années 2000, la filière est en croissance. En 2018, on a compté +20% d'abattages dans les filières organisées mais depuis quelques années, le Synalaf met en garde contre une éventuelle surproduction. En 2021, un palier semble avoir été atteint, la demande est en berne et des opérateurs de la filière doivent stabiliser la production voire même la réduire légèrement pour éviter d'engorger le marché. Cette saturation de la demande semble être due à une baisse de pouvoir d'achat de la part des consommateurs, le prix étant le principal frein à la consommation de poulets bio. La crise du Covid rend également instable la consommation des Français. Certains opérateurs de la filière mettent en place des garanties supplémentaires afin d'inciter les consommateurs à aller vers les filières bio et françaises.
Offre et demande de la filière volaille biologique française
La France est le premier producteur de poulets bio de l’Union Européenne bien qu'au niveau national, le bio ne représente que 2% des tonnages de carcasses de poulet abattues. La filière volaille de chair biologique française est une filière dont la majeure partie des volumes est commercialisée en filière organisée. D'après les chiffres du Synalaf, l'interprofession représentant les labels avicoles en France, 15 millions de volailles bio ont été abattus[1] en 2020, majoritairement du poulet (14,4 millions de têtes). Le reste étant
La suite de cet article est réservée aux abonnés.
Cet article d'Ingrébio vous intéresse ?
Ingrébio vous permet d'acheter des articles à l'unité pour vous aider dans votre veille !S'ABONNER
