Le Planet-score s’est restructuré
Afin de renforcer le positionnement et l’indépendance du Planet-score, l’ITAB a annoncé en avril dernier la création d’une spin-off, entièrement dédiée au développement de cet outil d’affichage environnemental plébiscité par les acteurs de la bio, et bien d’autres entreprises engagées dans la transparence.
Ainsi, l'équipe du Planet-score se renforce et une structure bicéphale voit le jour : une entreprise à mission pour répondre aux sollicitations croissantes et assurer le déploiement du dispositif en France et à l'international. Et une structure non lucrative, d'intérêt général, sous la forme d’un fonds de dotation, pour soutenir les travaux scientifiques et d'observatoire destinés à accélérer la transition agricole et alimentaire.
Cette dernière sera propriétaire de la marque Planet-score et sa gouvernance sera assurée par la société civile (associations guidées par l'intérêt général et scientifiques).
Le Planet-score s'affirme ainsi comme un outil unique et inspirant, qui fédère les énergies positives et les expertises des associations et des scientifiques impliqués. Tous ses travaux seront publics et transparents, destinés à éclairer la transition de l'agroalimentaire.
Encore plus de transparence à venir avec le Planet-score…
Encouragé par des acteurs agroalimentaires engagés, tels que Omie, Les Fermiers de Loué ou Biocoop, le Planet-score développe son référentiel pour répondre à tous les grands enjeux RSE du secteur agroalimentaire.
Pour répondre aux attentes de transparence complète, au-delà des dimensions déjà dévoilées dans l’étiquette actuelle (environnement et mode d’élevage), ce sont les dimensions liées à la juste rémunération des producteurs, à l’ultra-transformation et à l’origine des produits qui compléteront l’affichage environnemental.
Selon le Planet-score, « les attentes de transparence des citoyens sur ce qu’ils mangent ne cessent de croître. Majoritairement urbains, souvent très éloignés des producteurs, les consommateurs ont besoin que les entreprises montrent la réalité qui se cache derrière les emballages. En parallèle, les cadrages législatifs prévoient d’accompagner l’émergence de dispositifs réellement informatifs ».
En effet, la Commission Européenne prévoit par exemple de proposer d’ici 2026 un cadre pour promouvoir la transparence sur la qualité environnementale, sociale, santé, avec en complément le bien-être animal pour les produits issus de l’élevage.
Pour l’heure, la réalité est parfois assez loin des promesses qui sont faites sur les emballages, aussi bien sur la dimension environnementale que celle de la juste rémunération des producteurs par exemple. Et trop rares sont les entreprises qui font la transparence sur l’origine ou sur le caractère ultra-transformé des produits.
Pourtant, certaines entreprises travaillent de manière réellement positive, mais il est difficile pour les consommateurs de se repérer dans le foisonnement actuel d’allégations disparates, voire trompeuses.
« Le marché de l’agroalimentaire a de vastes marges de progrès devant lui, au bénéfice des consommateurs, des producteurs, et de la planète. L’étiquette Planet-score intégrale est lancée pour accompagner ce mouvement, et accélérer la transformation du marché », explique Sabine Bonnot, porte-parole du Planet-score. « Les dispositifs d’information consommateur doivent également permettre de mettre en évidence les entreprises qui font l’effort de répartir de manière équitable la valeur ajoutée, notamment à l’amont, car la transition écologique de l’agroalimentaire ne se fera pas sans les producteurs, qui n’ont en général pas été les mieux servis ces dernières décennies ».
« Cette transition doit aussi se faire
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