A l’approche des Jeux Olympiques 2024, la préparation des athlètes s’intensifie. Faisant partie des paramètres considérés comme primordiaux pour une optimisation de la performance et de la récupération, la nutrition n’est pas laissée de côté. Cependant, si la question de la nutrition sportive suscite un vif intérêt, elle n’est que trop peu pensée en phase avec les besoins spécifiques de la sportive féminine.
Si Paris 2024 s’inscrit dans un objectif de parité, seulement 9% des recherches scientifiques chez les athlètes se sont exclusivement intéressées aux femmes[1]. Pourtant, le nombre de femmes pratiquant une activité sportive régulière en France a doublé ces 5 dernières années[2].
De plus, le marché de la nutrition sportive était évalué à 40 milliards de dollars en 2021, avec une croissance prévue de 8,5% de 2022 à 2030 selon Grand View Research. Combinée avec l’augmentation de la demande de prise en considération de l’athlète en tant que femme, cela offre une ouverture du marché de la nutrition sportive à de nouvelles opportunités liées à la cible féminine.
La femme sportive et ses spécificités
Qu’elles soient sportives amatrices ou professionnelles, les femmes présentent des spécificités qu’il est nécessaire de prendre en compte pour un accompagnement optimal. A de nombreuses reprises, la littérature scientifique a mis en évidence des différences métaboliques et nutritionnelles entre les hommes et les femmes, et les facteurs de variabilité sont multiples[3]. Chez les femmes sportives, sont souvent relevés :
- le profil de la femme (âge, poids, sommeil, niveau d’activité physique) ;
- la thermogénèse, c’est-à-dire la régulation de la température corporelle ;
- l’environnement (cadre social et économique) ;
- les entrainements (type de sport ou d’entrainement, durée, fréquence, intensité) ;
- le statut hormonal ovarien
La suite de cet article est réservée aux abonnés.
Cet article d'Ingrébio vous intéresse ?
Ingrébio vous permet d'acheter des articles à l'unité pour vous aider dans votre veille !S'ABONNER
Tous les contenus en illimitéà partir de 17€/moisUn grand merci à Sarah Bagot, doctorante en physiologie du sport et nutrition, chargée de missions nutrition, santé et sport chez Nutrifizz, pour la rédaction de cet article.