Les céréales anciennes ont pendant des millénaires été les piliers de l'alimentation humaine. Cependant, les années 50 ont marqué un tournant dans l’agriculture, délaissant les variétés anciennes au profit d’espèces modernes plus productives.

Aliments de base dans de nombreuses régions du monde, notamment en Chine, en Inde, en Afrique et au Moyen-Orient, les céréales anciennes font actuellement leur retour dans les régimes alimentaires des pays occidentaux. Ce regain de popularité semble motivé par une quête d’authenticité des consommateurs, mais est également associé à leurs propriétés nutritionnelles de plus en plus étudiées. Les céréales anciennes sont en effet globalement considérées comme une alternative « plus saine » aux céréales modernes du fait d’un moindre degré de transformation et un profil nutritionnel supérieur aux céréales modernes comme le maïs, le riz et le blé.

 

Les céréales anciennes, piliers de l’alimentation humaine

Que sont les céréales anciennes ?

À l'heure actuelle, il n'existe pas de définition universellement acceptée des céréales anciennes. Toutefois, les céréales anciennes désignent communément des céréales restées fondamentalement inchangées depuis des centaines ou des milliers d'années[1]. Ces cultures peu modifiées par la sélection variétale ont été délaissées au fil du temps au profit de variétés plus productives (rendement plus élevé, avec adjonction d’azote et de produits phytosanitaires)[2] tel que le maïs, le riz et les variétés modernes de blé qui résultent d’un travail de sélection continue. Les céréales anciennes regroupent généralement

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Nos remerciements à Sarah Bagot, chargée de missions nutrition, santé et sport chez Nutrifizz, pour l’assistance éditoriale de cet article.

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