Solis Culturae pionnier de la spiruline bio écologique en Provence

Bassin de culture de la spiruline bio

 

La société Solis Culturae est spécialisée dans la culture de spiruline écologique depuis 2012 !
Ses exploitations implantées dans le sud de la France, à Châteaurenard en Provence, sont certifiées en agriculture biologique depuis 2022, après avoir été certifiées conformes au référentiel Ecocert en 2020.

La culture de spiruline bio sous abris, avec une méthode de récolte douce et un séchage à basse température, est contrôlée par des laboratoires spécialisés. Aucun produit chimique, aucune irradiation, ni aucun liant ou conservateur ne sont utilisés. « Notre ferme à taille humaine nous permet de conserver une attention quotidienne sur notre culture afin de garantir une qualité et une traçabilité optimale », explique Joris Manson responsable commercial de Solis Culturae.
« Nous produisons à l’heure actuelle 10 tonnes de spiruline bio déshydratée par saison ce qui nous place comme le leader français en termes de production ».
La spiruline bio est proposée sous trois formes déshydratées : paillettes, poudre et comprimés. Et elle est également disponible sous forme fraîche surgelée.
L’ensemble de ces étapes de transformations sont réalisées sur les sites de production. « Cela nous permet par exemple de garantir nos comprimés 100% spiruline », précise Joris.
L’entreprise est également équipée pour conditionner la spiruline en doypack à marque blanche.

 

Retrouvez la gamme de spiruline de Solis Culturae dans l’Annuaire d’Ingrébio



Etika Spirulina propose une spiruline bio française en surgelé

Spiruline fraîche mise en application - ©Etika Spirulina

 

Etika Spirulina propose maintenant sa spiruline bio surgelée made in France et son extrait bleu de spiruline bio aux acteurs de l’agroalimentaire, en tant qu’ingrédients exhausteurs de goûts et de couleurs.

Etika Spirulina, producteur de spiruline bio dans le Nord, est une entreprise pionnière dans le domaine de la fabrication de spiruline surgelée bio. Depuis plusieurs années déjà, elle multiplie les collaborations pour démocratiser la spiruline dans l’alimentation des Français : Exquis Mochis l’a adopté dans des mochis glacés, Juste Pressé dans des jus HPP, ou la Brasserie Moulins d’Ascq pour une bière bleue originale.

Plus connue sous forme déshydratée, en comprimés ou en poudre, la spiruline fraîche est l’une des représentants de la saveur umami, beaucoup plus douce en saveur et odeur que sa version déshydratée, et est un exhausteur de goût qui peut facilement être incorporé dans les préparations du quotidien. Elle peut être intégrée dans des formulations de type compotes, produits laitiers, jus, miels… La spiruline surgelée s’intègre d’ailleurs merveilleusement bien dans des applications de conservation type traitement HPP (ne supportant pas les aliments déshydratés).

Elle permet aussi d’accéder à des allégations-santé intéressantes, avec la juste dose de spiruline, comme : renforce système immunitaire, entretient l’énergie et le tonus, maintient un taux de glycémie correct, source de fer, source d’antioxydant…
En parallèle, Etika Spirulina propose également de la phycocyanine, un extrait de spiruline qui lui confère cette couleur si particulière. Très en vogue en ce moment, on peut la retrouver notamment dans les confiseries, des smoothies et de nombreuses autres boissons : kombucha, kéfirs, bières, spiritueux…


Spiruline Française : la recherche pour se conformer au règlement bio

production de spiruline française

 

La récente publication des résultats du projet de recherche « Spiruline paysanne » (Casdar n°5504) laisse présager de futures avancées pour la production de spiruline biologique en France.

La spiruline, cette cyanobactérie reconnue pour ses propriétés nutritives intéressantes et consommée traditionnellement dans différents pays, est toujours difficilement cultivable en bio de façon durable[1]. En effet, la réglementation bio européenne (848/2018) induit plusieurs blocages au développement de cette filière : les seuls fertilisants autorisés en culture biologique, pour la culture d’algues[2], sont les produits organiques d’origine végétale. Mais ceux-ci ne permettent pas de garantir la durabilité et la compétitivité du procédé de cette production, car ils ne sont pas adaptés aux spécificités de la spiruline.

Dans un contexte concurrentiel fort, la filière française de production de spiruline, représentée par la FSF[3], est en recherche de solutions pour démarquer sa production des autres produits d’importation, notamment au travers du développement d’un cahier des charges « bio » et d’un guide de
[4] Institut Technique des Filières avicole, cunicole, aquacole
[5] Centre d’Étude et de Valorisation des Algues

 


Une nouvelle astaxanthine microencapsulée avec la spiruline pour soutenir l’agilité mentale

production d'astaxanthine bio

 

Lubrizol Life Science Health (LLS Health) lance ‘ASTAGILE™ microcapsules’, une nouvelle astaxanthine (Haematococcus pluvialis) durable, certifiée biologique, microencapsulée avec de la spiruline. Les deux ingrédients ont été combinés de manière unique dans un produit en instance de brevet. Il a été conçu pour promouvoir l’agilité mentale et favoriser un vieillissement en bonne santé chez les jeunes et les personnes âgées.

Pour créer ce mélange d’algues synergique, la société américaine LLS Health s’est associée à Neoalgae Micro Seaweeds Products, une société de recherche et développement espagnole spécialisée dans la biotechnologie des microalgues.

Des études récentes ont montré les effets d’amélioration cognitive d’ASTAGILE™, notamment une augmentation des performances de la mémoire, de la cognition et des capacités d’apprentissage. Il aurait également un effet antioxydant protecteur et anti-inflammatoire au niveau du cerveau.
« La microencapsulation apporte une solution stable et complète à l’instabilité chimique de l’astaxanthine et à sa sensibilité à l’oxydation » explique Isabel Gomez, Global Marketing Manager de LLS Health’s Nutraceutical Business. Selon les études in vitro menées, l’encapsulation avec la spiruline renforcerait même les propriétés antioxydantes de l’astaxanthine, amplifiant les avantages des deux composés.

ASTAGILE a obtenu la certification biologique de l’organisme certificateur COPAE (Asturies). Il est disponible sous forme de poudre et peut être intégré dans de multiples applications, telles que des comprimés et des gélules. Étant dispersible dans l’eau, il convient aux poudres nutritionnelles pour les milk-shakes et les boissons nutritionnelles pour sportifs.

 

 


Spiruline bio : en attente d’un cahier des charges plus écologique

spiruline

 

La spiruline appelée microalgue d’eau douce, est en réalité une cyanobactérie. Réputée pour ses qualités nutritionnelles, elle est riche en protéines, en fer, en chlorophylle, en bêta-carotène et contient les 8 acides aminés essentiels. A l’état naturel, on la trouve dans les zones chaudes du globe, dans des eaux très riches en bicarbonate. Alors que les États-Unis, l’Inde et la Chine sont de gros producteurs de spiruline, on en produit en France de manière artisanale, sur de petites unités de production et ce, depuis les années 2000 seulement. Parce que c’est une nouvelle production un peu hors norme (ce n’est ni un végétal, ni un animal), elle peine à trouver sa place dans la réglementation bio européenne.

 

De la spiruline bio, oui mais …

La spécificité de la production française, représentée par la Fédération des Spiruliniers de France (FSF), tient au caractère artisanal des fermes, par leur taille (de 100 à 5 000 m²), ainsi que par les procédés utilisés. La spiruline est cultivée sans colorant ni conservateur de synthèse, par des producteurs ne pratiquant pas l’extraction de molécules issues de la spiruline. La culture de spiruline défendue par la FSF est non OGM et exempte de pesticides. Lorsqu’ils adhèrent à la FSF, les spiruliniers signent la charte de la Fédération dans laquelle ils s’engagent à respecter différents points en matière de qualité, respect de l’environnement, respect des consommateurs, solidarité et entraide. Les spiruliniers de France commercialisent leur production essentiellement en vente directe ou en circuits courts (sur Internet, dans des magasins bio…).

Afin de se différencier de la spiruline produite de manière industrielle par l’Asie et les États-Unis, les Spiruliniers de France travaillent, depuis 2010, au côté de la FNAB[1] et de l’INAO[2] pour inscrire la spiruline dans le règlement bio européen. En 2015, la FSF dépose un cahier des charges « spiruline biologique » à l’INAO. En 2017, la production de spiruline est encadrée par la réglementation bio européenne mais avec un inconvénient de taille : la spiruline est classée dans la catégorie « algue marine » ; ce qu’elle n’est pas puisque c’est une cyanobactérie d’eau douce. Or, ce cahier des charges interdit l’utilisation

 


SEAH International propose en exclusivité une spiruline grecque bio

spiruline

 

SEAH International vient ajouter une nouvelle référence à sa gamme de spiruline certifiée Bio avec une origine Européenne : Spirulina Nigrita.
Cette spiruline Grecque de qualité Premium est une exclusivité. La microalgue est produite de manière artisanale dans un environnement préservé près de Thermes dans le nord de la Grèce.
La spiruline est cultivée dans des bassins sous serre, alimentés par un système de géothermie. Lors du procédé de fabrication, la microalgue ne subit aucun chauffage, permettant ainsi de préserver les nutriments naturellement présents. Elle ne contient ni excipient ni additif.

Cette qualité est disponible sous forme poudre, flocons de 1 à 3 mm ou comprimés de 400 mg.

Retrouvez SEAH International au salon Natexpo a? Paris : stand D71.

 


Spiruline : l’ANSES recommande de privilégier la traçabilité pour ses approvisionnements

paillettes de spiruline

 

La spiruline a fait l’objet d’une réévaluation par l’ANSES[1], dans le cadre de son dispositif « Nutrivigilance ». Ses conclusions ne remettent pas en cause l’inocuité de la spiruline : « Au regard des études disponibles, la spiruline ne semble pas présenter de risque sanitaire à de faibles doses (jusqu’à plusieurs grammes par jour chez l’adulte) ». En revanche, l’ANSES soulève le risque possible de contamination sur ce produit.

 

Prévenir les risques de contamination de la spiruline

Ainsi dans son avis publié le 30 novembre dernier, l’ANSES explique que les produits contenant de la spiruline « peuvent être contaminés par des cyanotoxines (microcystines notamment), des bactéries ou des éléments traces métalliques (plomb, mercure, arsenic) ».
Il s’agit donc pour les utilisateurs de spiruline de sécuriser la qualité de leur approvisionnement pour privilégier les circuits les mieux contrôlés. L’ANSES cite notamment dans les critères de choix (pour le consommateur) la conformité à la réglementation française, la traçabilité et l’identification du fabricant.

L’Agence propose également d’évaluer les apports en mycrocystines (notamment via d’autres algues comme l’algue Klamath) afin de fixer un seuil pour cette toxine bactérienne dans les compléments alimentaires contenant de la spiruline.

 

La FSF se félicite des recommandations de l’ANSES

La Fédération des Spiruliniers de France (FSF) se félicite de ce rapport « le plus positif et complet possible dans l’état des données disponibles »[2]. Les travaux de rédaction du Guide des Bonnes Pratiques d’Hygiène (GBPH) pour la production de la spiruline française ont été cités dans le rapport de l’ANSES. L’un des objectifs de ce Guide étant justement de « garantir une traçabilité par des contrôles stricts sur les qualités bactériologiques et physico-chimiques des spirulines produites et mises sur le marché par les spiruliniers français ». Ce guide déposé à la DGAL en avril 2016 est en cours d’évaluation par les autorités actuellement.

Ces précautions seront d’autant plus importantes pour le travail des spiruliniers en bio, dès lors que la certification biologique sera possible en France (cette évolution reste attendue avec la validation du Cahier des Charges européens pour 2018).

 

Une dose journalière limite attendue pour la spiruline

L’avis de l’ANSES fait suite à des signalements d’effets indésirables rapportés à l’Agence. Des effets indésirables très variés, qui n’ont pu être tous corrélés à la consommation de spiruline. Sur les 49 signalements en France, 10 déclarations étaient suffisamment documentées pour être analysées, et 4 ont pu être imputées fortement à la microalgue.

En dehors du risque de contamination, l’ANSES n’a pas soulevé de risque sanitaire lié à la consommation de spiruline. Elle recommande cependant de déconseiller sa consommation aux personnes souffrant de phénylcétonurie ou présentant un terrain allergique. Elle souhaiterait également qu’une dose journalière maximale soit fixée à l’aide d’études cliniques, l’état actuel de la bibliographie n’étant pas suffisant pour détecter des effets rares tels qu’une hypersensibilité individuelle à cette cyanobactérie.

 

La spiruline, source de protéines… mais pas de vitamine B12

Enfin, par son rapport, l’ANSES rappelle que « la spiruline ne constitue pas une source fiable de vitamine B12 pour les populations végétaliennes ». En effet, la vitamine B12 de la spiruline serait constituée d’analogues inactifs. L’analogue majoritaire (80%) (une pseudo-vitamine B12) ne serait pas fixé par l’organisme.

 

 


[1] Avis « Compléments alimentaires à base de spiruline : privilégier les circuits d’approvisionnement les mieux contrôlés », ANSES, 30/11/17
[2] Communiqué FSF suite à l’AVIS de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, Fédération des Spiruliniers de France, 30/11/17

 


L’économie circulaire au cœur d’un projet de spiruline biologique

Spiruline en poudre

…Ou quand une TPE s’associe avec un géant.

D’après Process Magazine[1], le producteur de micro-algues éco-conçues Algae Natural Food s’associe avec le groupe Cargill sur la zone portuaire de Strasbourg pour un projet de culture de micro-algues biologiques.

L’idée de la TPE est d’utiliser les eaux de process, chargées en nutriments et en CO2 de la malterie de Cargill comme une source d’énergie et de substrats pour la croissance de ses spirulines bio. De son côté, le groupe international vise par là-même, la diminution de son impact environnemental.

Une installation pilote teste déjà la faisabilité du procédé et Algae Natural Food en attend une croissance plus rapide de son activité.

 

Reste à vérifier que cette spiruline remplira bien toutes les conditions du futur cahier des charges pour la spiruline bio européenne.

 


[1] Spiruline bio : Cargill et Algae Natural Food s’associent à Strasbourg, Process Magazine, 31/10/2016.

 


SEAH International ajoute une nouvelle référence à sa gamme de spiruline : Spiruma® Bio

 

Spiruma® est cultivée en bassins sous serres dans un milieu alcalin légèrement salé. Le climat doux et ensoleillé ainsi que l’environnement préservé dans la forêt de Ben Abid au Maroc permettent de produire une spiruline de haute qualité.

Le procédé de fabrication utilise des intrants biologiques admis par le référentiel de certification Ecocert. Le mode d’agitation à roues à aubes permet une mise en circulation de chaque filament spiralé de manière douce et rythmée, sans les casser, en accord avec le mode de croissance de l’algue.

Spiruma® est garantie 100% spiruline et ne subit aucune transformation hormis une étape de séchage à basse température pendant plusieurs heures n’altérant pas ses composants. La spiruline est conditionnée le jour même du séchage afin de maintenir ses propriétés intrinsèques. Des analyses microbiologiques sont réalisées sur chaque lot produit et la qualité est conforme à la réglementation HAP.

La teneur en protéines est moins élevée que d’autres origines ; néanmoins Spiruma® est riche en minéraux (calcium, magnésium, phosphore), SOD et phycocyanine (10 %).

Spiruma® Bio est à ce jour l’une des rares spirulines certifiées Bio permettant d’apposer la mention sur les emballages de produits finis.

« Les quantités disponibles pour cette origine sont limitées car notre producteur ne souhaite pas réaliser de culture intensive de sa spiruline ce qui serait contraire à sa politique », explique Céline Pruvost, responsable commerciale de SEAH International.

Spiruma® Bio est disponible sous forme poudre, paillettes, ou comprimés de 500 mg (100% purs, sans liants ni excipients) avec un conditionnement minimum de 18 kg.

 

 


La spiruline, entre superaliment et ingrédient d’avenir en bio

Poudre de spiruline et comprime - ©Madllen

 

 

 

 

La spiruline est une cyanobactérie filamenteuse du genre Arthrospira. Ce micro-organisme apparu il y a plus de 3,5 milliards d’années est photoautotrophe, il utilise la lumière comme source d’énergie pour transformer de la matière inorganique en matière organique avec dégagement d’O2. La spiruline fait donc partie des organismes qui, par leur production d’oxygène et de matière organique, ont contribué au développement des formes actuelles de vie sur Terre et, encore de nos jours, à l’équilibre CO2/O2.

Bien avant que les Européens la découvrent, la spiruline était consommée avec des céréales sous forme de galettes vertes séchées au Mexique (sous le nom de « tecuitlatl ») et en Afrique Centrale (sous le nom de « dihé »). Les Azte?ques la consommaient jusqu’a? la conquête espagnole au XVIème siècle tandis que les Kanembous du Tchad la consommaient dès le IXème siècle et le font encore aujourd’hui (récolte a? la surface du lac Tchad). Elle est effectivement particulièrement riche en protéines et apporte vitamines et minéraux en quantités très intéressantes. Dans le contexte de recherche de protéines alternatives à la viande, la spiruline est considérée aujourd’hui comme l’une des sources de protéines du futur.

Lorsque les intérêts nutritionnels de la spiruline ont été mis en évidence, sa culture, artisanale et industrielle, s’est développée à travers le monde. Des fermes artisanales se sont créées notamment dans les pays du Tiers-Monde, dans le but de palier à la malnutrition tandis que l’essor industriel de la spiruline a réellement commencé dans les années 1970, avec sa culture sur les bords du lac Texcoco (Mexique). D’autres entreprises se sont ensuite implantées aux Etats-Unis (Californie), Hawaï, Chine, Thaïlande… et en France.

La spiruline est réellement apparue en France dans les anne?es 1970 et elle a e?te? classée comme aliment par le Service d’Hygie?ne en 1989. Sa consommation et sa production ont ensuite rapidement augmenté. D’après la Fédération des Spiruliniers de France (FSF), environ 150 fermes artisanales produisent de la spiruline en France (principalement localisées dans le Sud, en raison des conditions climatiques plus favorables à sa culture).

 

Le dilemne de la spiruline bio

Cependant, jusqu’à aujourd’hui, aucune spiruline produite en France ne peut être certifiée bio. En effet, les référentiels existants concernant la production biologique des micro-algues non marines ne sont pas homologués par la France. En revanche, ils sont reconnus par d’autres pays et on trouve donc en vente, en France, des spirulines certifiées bio selon ces référentiels mais qui sont cultivées en Chine ou en Inde…

L’organisme certificateur Ecocert a alors produit un référentiel permettant de mettre en avant une culture écologique de la spiruline. Les premiers produits reconnus conformes à ce référentiel commencent à apparaître sur le marché, à l’exemple de la spiruline présentée par l’entreprise bretonne Cyane au Vitafoods.

Autre avancée : les micro-algues non-marines viennent d’être incluses dans le champ d’application du règlement bio, au même titre que les algues, à la faveur de l’amendement au règlement (CE) N°889/2008 publié le 29 avril dernier (règlement (UE) N°2016/673). Une nouvelle qui devrait conforter les travaux en cours d’élaboration d’un cahier des charges européen bio, lancé à l’initiative de la FSF et la FNAB à la demande des producteurs français de spiruline désireux d’être reconnus en bio. Sera-t-il donc possible prochainement de produire une spiruline bio 100% française?

Des avancées importantes pour un produit qui est de plus en plus apprécié et reconnu pour ses propriétés nutritionnelles mais également pour ses propriétés colorantes, dues à sa richesse en pigment bleu la phycocyanine.

  • Quelles sont alors les perspectives d’évolution pour la production de spiruline selon les principes de la bio ?
  • La spiruline peut-elle répondre aux enjeux nutritionnels d’aujourd’hui ?
  • Quelles sont les tendances d’utilisation actuelles de la spiruline dans les produits bio ?
  • La spiruline est-elle une matière première d’avenir ?

Ce dossier complet sur la spiruline dans les applications biologiques tâchera de répondre à ces questions.

 

Auteur : Juliane L’Hermet

 


Cyane lance une nouvelle spiruline française au Vitafoods

Spiruline sous toutes ses formes - ©Cyane

 

Cyane, société française spécialisée dans la production de microalgues à grande échelle pour les secteurs du nutraceutique, de l’agroalimentaire et de la cosmétique, présentera sa spiruline conforme au référentiel Ecocert au Vitafoods Europe à Genève.

L’entreprise concentre actuellement ses efforts sur la spiruline, avant d’investir ses recherches sur d’autres microalgues.

La société française installée en Bretagne a développé une production novatrice et écologique pour répondre aux besoins différents des filières et proposer une spiruline de qualité, normée et labellisée, à grande échelle. Dans ce cadre, les productions Cyane s’inscrivent dans les exigences de la norme ISO 22000 et du Référentiel Ecocert pour la production écologique de microalgues.

La spiruline, superaliment, est connu comme l’un des aliments les plus complet au monde. Elle est composée de 50% à 70% de protéines végétales dont 90% sont assimilables par l’organisme. En effet, sa biodisponibilité est deux à trois fois supérieur à celle de la viande. En plus de cette forte teneur en protéine, la spiruline contient également des vitamines (A, E, D, B, B12), des acides gras, des Oméga 3 et 6, du béta-carotène et de la phycocyanine (antioxydant naturel). La spiruline est aussi constitué de minéraux et d’oligoéléments essentiels : calcium, phosphore, magnésium, fer…

En plus de proposer une spiruline de qualité, la société Cyane est en capacité de produire une spiruline enrichie en certains éléments comme par exemple le fer.

 

Retrouvez Cyane au Vitafoods Europe du 10 au 12 mai 2016 sur le stand J90.

 

 


La Spiruline, entre nutrition et couleur

Pates a la spiruline - ©Ingrebio

La spiruline, cette microalgue de la famille des cyanobactéries, vieille comme le monde, n’a jamais connue autant d’engouement dans nos pays occidentaux que ces dernières années. Si elle était connue pour l’alimentation traditionnelle, notamment au Tchad, on lui redécouvre ses vertus santé aujourd’hui. Cette algue microscopique est souvent présentée comme l’aliment du 21e siècle et on le cite dans les aliments dits « superaliments ».

Du fait de sa richesse exceptionnelle en nutriments, elle est utilisée pour lutter contre la malnutrition. Dans les pays occidentaux, elle est un ingrédient très prisé pour les compléments alimentaires. Mais les consommateurs l’apprécient aussi « pure » comme simple aromate à saupoudrer sur les plats ou à diluer dans un jus.

Elle est utilisée aussi pour sa richesse en protéines dans certains aliments, comme les pâtes. Et son pigment bleu naturel, la phycocyanine se révèle être une opportunité pour l’industrie agro-alimentaire à la recherche de source de colorants naturels.

 

Compléments alimentaires

Source de fer hautement assimilable, ingrédient multivitaminé naturel, grâce à sa teneur en bétacarotène, en vitamine B12, riche en minéraux et en antioxydants… la spiruline est utilisée pour sa composition exceptionnelle dans de nombreux compléments alimentaires. Parmi ses propriétés, l’industrie nutraceutique la recommande pour lutter contre la fatigue et retrouver tonus et vitalité, ainsi que comme booster du système immunitaire.

Elle s’associe avec d’autres superaliments comme le guarana, le ginseng ou l’acérola pour des « cocktails énergie », ou d’autres microalgues comme la chlorella.

Si l’offre de produits est large sur ces problématiques, la différenciation se fait aussi sur la forme galénique.